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COP26, les Grandes Décisions

La COP26, qui s’est déroulée du 1er au 13 novembre (initialement 12 novembre, mais prolongée de plus de 24h pour finaliser les négociations internationales en cours) est enfin terminée.

Ces conférences pour le climat ont réuni pour cette 26ème édition de la Conférence des Parties, 197 pays membres de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), à Glasgow en Écosse. Elles permettent chaque année de fixer des accords mondiaux avec des objectifs concrets en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la lutte contre le réchauffement climatique et plus globalement, pour la protection de l’environnement.





Les thématiques abordés et les objectifs fixés


La déforestation, en voie d’extinction ?

Cette année, et dès les premiers jours de cet événement d’urgence climatique, près de 180 pays dont la France, ont pris l’engagement de faire disparaître la déforestation planétaire d’ici à 2030. Il s’agit ici de lever des fonds à hauteur de 16,5 milliards d’euros en faveur de la protection des forêts et d’une reforestation à l’échelle mondiale.


Ces objectifs, déjà abordés lors de précédentes éditions de la COP et durant d’autres événements en faveur du développement durable comme avec la Déclaration de New York sur les forêts, générée par le sommet de la Terre du Secrétaire général de l’ONU sur le climat en septembre 2014. Malheureusement, ils n’ont jamais atteint le succès escompté avec des objectifs non réalisés.


L’attente générale qui en ressort est que chacun des participants tiendra parole et prendra part concrètement à cette lutte contre le changement climatique et de protection environnementale afin de limiter le réchauffement et ses conséquences météorologiques.




Un financement collaboratif pour des énergies renouvelables


Lors de ces 2 semaines de négociations, 39 pays, dont la France, se sont mis d’accord pour supprimer les financements aux programmes d’exploitation des énergies fossiles, comme le gaz naturel, le charbon ou bien le pétrole, sans techniques de capture du carbone d’ici 1 an, à la fin de l’année 2022.

En mettant fin à ces financements nocifs pour la santé de notre planète, il devrait être possible de libérer plus de 13 milliards d’euros en faveur des énergies propres, comme les énergies éoliennes, solaires et géothermiques.



Un bon espoir pour le développement des énergies vertes dans un futur proche, avec l’aide des pays développés envers les pays en développement.

L'accélération de la transition vers des véhicules "zéro émission"


Lors de cette COP 26, plusieurs pays, villes, régions et même des constructeurs automobiles et des propriétaires de grandes flottes de véhicules se sont accordés afin d’accélérer la transition écologique vers des véhicules moins polluants.


De nombreux constructeurs automobiles tels que Ford et sa filiale Mini, Jaguar Land Rover, BMW, Mercedez-Benz ou même Volvo, vont lancer la création d’usines pour la fabrication de véhicules électriques et inciter les clients à acheter des modèles entièrement électriques et bas-carbone afin de retirer progressivement et d’ici les 10 prochaines années, l’intégralité de leur flotte de véhicules intégrant des moteurs à combustion, plus polluants.


Les propriétaires de flottes importantes de véhicules comme Uber, l’un des leaders mondiaux sur le marché des VTC ou Ikea, s’engagent quant à eux à faire en sorte que « 100% de leurs voitures et camionnettes soient des véhicules à zéro-émission d’ici 2030, ou avant, si les marchés le permettent ».



L’électrification de toute cette partie du marché de la vente semble donc sur la bonne voie, avec la bonne volonté écologique de ces équipementiers qui vont s’efforcer à « atteindre 100% de ventes de voitures neuves et de fourgonnettes zéro émission sur les principaux marchés d’ici 2035 ou avant ».

Cependant, certains acteurs importants dans ce secteur n’ont pas souhaité s’impliquer dans ces accords, qui ont été proposés sur la base du volontariat, comme la France, l’Allemagne ou des gros producteurs de voitures tels que Volkswagen ou Stellantis.



La réduction des émissions de méthane


Ce gaz, considéré comme le deuxième GES responsable du dérèglement climatique, est moins connu que le CO2, le dioxyde de carbone. Pourtant, réduire les émissions de gaz méthane n’est pas moins important.


À l’occasion de cette COP26 de Glasgow, une centaine de pays, dont les pays de l’Union Européenne ainsi que les États-Unis, ont pris l’engagement historique de réduire leurs émissions de méthane d’au moins 30% d’ici à 2030.


Depuis la révolution industrielle, ce gaz à effet de serre, parmi les plus puissants selon le Président américain Joe Bien, serait responsable d’environ 30% du réchauffement climatique. 40% des émissions mondiales de méthane, liées principalement aux combustibles fossiles et aux déchets, aux exploitations agricoles et à l’élevage intensif, sont représentés par les pays signataires de ce nouvel accord. Malheureusement, d’autres pays parmi les plus gros pollueurs mondiaux, comme la Chine, l’Inde, l’Iran et la Russie, manquent à l’appel.


Cet accord d’atténuation des émissions de GES représente donc une opportunité importante contre le changement climatique sur du court-terme. C’est une manière efficace et rapide de diminuer fortement les émissions de méthane à l’échelle planétaire, ce qui permettra d’améliorer la qualité de l’air en général. Le rapport du GIEC, Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat, se veut rassurant quant aux bénéfices de la diminution du taux de méthane rejeté dans l’air sur la santé et l’environnement.




L'exploitation de gaz et de pétrole, vouée à disparaître


Durant cette conférence des Nations, écologique et mondiale, la coalition internationale BOGA, « Beyond Oil and Gas » - « après le pétrole et le gaz » en français, s’est réunie afin de discuter de l’avenir de la production mondiale de pétrole et de gaz. Co-présidée par le Danemark et le Costa Rica, elle a réuni une dizaine de pays. Cette année, la France a décidé de rejoindre ce groupement aux côtés d’autres Gouvernements et signataires afin d’accélérer la suppression de la production d’énergies fossiles et cela au plus vite. Les membres signataires de cette communauté participent ainsi activement aux objectifs fixés par les Accords de Paris, durant la COP21 qui s’était déroulé en France en 2015.



" C’est la raison pour laquelle nous rejoignions l’alliance internationale « Beyond Oil & Gas » : agir de manière collective et coordonnée pour réussir une transition juste. " - Barbara Pompili, Ministre de la Transition écologique


Malgré une coalition très étroite et réduite à seulement 12 pays signataires, ces accords répondent à 4 objectifs principaux :

- Relever les ambitions climatiques mondiales et aligner la production de pétrole et de gaz sur l'objectif de température moyenne de l'Accord de Paris, à savoir bien en dessous de 2⁰C, en poursuivant les efforts pour 1,5⁰C ;

- Veiller à ce que ce sujet soit placé fermement sur l'agenda international de l'énergie et du climat, et normaliser la nécessité d'une élimination progressive gérée équitablement à l'échelle mondiale de la production de pétrole et de gaz pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris ainsi que les engagements de neutralité climatique ;

- Saisir et exploiter l'élan des premiers à agir pour encourager les autres à le faire, et fournir un foyer pour ces nouveaux engagements ;

- Créer une communauté internationale de pratiques autour du soutien et de la gestion d'un retrait progressif juste et équitable de la production de pétrole et de gaz.


En plus du Costa Rica, du Danemark et de la France, 8 autres pays ont pris part à ce mouvement pour l’environnement : l’Italie, l’Irlande, le Groenland, la Nouvelle-Zélande, le Pays de Galle, le Portugal, le Québec, la Suède. Aux États-Unis, seule la Californie a accepté ces 4 objectifs.




Un bilan mitigé après ces négociations climatiques

Malgré un bilan mitigé de la part de certains pays défavorisés présents lors de cette COP26, cette édition a été productive en termes d’accords climatiques signés et acceptés par la majorité des pays participants.


Cependant, certains pays en voie de développement n’hésitent pas encore une fois à tirer la sonnette d’alarme pour faire en sorte que chaque pays respecte les engagements internationaux pris dans le passé, et plus particulièrement les pays industrialisés, qui sont ceux qui polluent le plus en général.

Fixer des objectifs est déjà un premier pas encourageant pour l’avenir de la planète. Maintenant, il faut que tous les pays industrialisés mettent en œuvre des actions et des projets en accord avec leurs engagements environnementaux.




L'engagement de la Fondation VALGO


La Fondation VALGO agit aussi en faveur de la protection de l’environnement et de la biodiversité planétaire.

Pour cela, nous portons et soutenons différents projets à impact environnemental, en France et dans le monde.


Volonté d’agir, Adaptabilité aux enjeux locaux, Loyauté et éthique dans notre action, esprit de Groupe et l’Originalité des projets soutenus sont les valeurs portées par la Fondation VALGO.


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